Les femmes meurent plus souvent que les hommes au cours de leur vie. Non pas qu’elles soient plus faibles ou moins intelligentes. Seulement, l’arsenal ne leur appartient pas. C’est une question de genre, de dogmes, de silences. La maternité peut devenir une arme redoutable pour les hommes en quête de vengeance. Paul l’instrumentalise pour punir et contrôler les femmes de sa vie. Alice découvrira avec effroi que le bras de la justice sous lequel elle croyait être à l’abri est celui qui lui assènera le coup de grâce. Librement inspiré de faits réels, Je suis Pompéi raconte la chute d’Alice, une jeune mère de famille dont la vie sera pulvérisée par un mari dominant, assoiffé de pouvoir et récidiviste. Au-delà du récit, se cache aussi l’autopsie d’une violence ordinaire et silencieuse.